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technique

Lumière sur l’envers de la rocade, l’installation vidéo du collectif « Urbain, trop urbain » s’intéresse aux boucles du périphérique : boucles électromagnétiques, régulations du poste de contrôle, flux du pétrole et particules fines… à tout ce qui fait tourner les voitures autour de la ville.

Ce colloque international réunit des artistes, designers, architectes et chercheurs qui développent une réflexion sur les manières d’intégrer le vivant dans des projets en art, en design et en architecture.

Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs.

Toulouse prenait les atours d’une jungle du Douanier Rousseau sous ses fougères géantes, d’une carte bariolée de Pierre Alechinsky, ou bien se recouvrait de violettes comme un foulard de soie. [extrait du livre Micromegapolis]

Dès l’invention des frères Montgolfier, il s’en trouvait un, dans l’assemblée des spectateurs médusés du 21 novembre 1783, pour immédiatement rêver des applications militaires du ballon. Si l’histoire du bombardement moderne débute en 1911 par l’attaque aérienne d’une oasis voisine de Tripoli, cette histoire dépasse de loin celle d’une évolution linéaire des thanato-technologies dans la sophistication et la puissance de feu.

Hasard de l’histoire ou prédestination que construit à rebours la mythologie urbaine, les halles d’aviation bâties par Latécoère initient la grande épopée de l’aéronautique toulousaine. Un aéroplane non moins mythique devait marquer cette époque de fondation, le Breguet 14. Retour sur cette histoire…

Bien que le 22 octobre 1895 en gare du Montparnasse les butoirs aient fait la preuve, aussi irréfutable que sublime de leur inutilité, la gare, réparée dans un premier temps puis reconstruite un peu plus loin, pas rancunière, leur a maintenu toute sa confiance et trois types de butoirs y sont aujourd’hui en service.

Prends le mode d’emploi et dis-moi, toi… Putain, j’y comprends rien à ce portable… Sinon on ira la voir, é sait faire, elle…

L’habitat prétendument «à l’écoute» de ses habitants, dont les capteurs devanceraient même les attentes, fonctionne à rebours de nos espaces bricolés, contingents, aux logiques d’appropriation floues. On se demande quelle domestication la domotique vise en définitive, celle des technologies ou bien la compliance des hommes à leur pharmakon?

Une astuce, un différentiel de matériau, une intrication du muscle et du logiciel que surplombe un artifice juridique… La technique est affaire de «pli sur pli», comme le dit Bruno Latour dans un texte que nous découvrions cette semaine. La vie urbaine est l’occasion d’en expérimenter tous les jours les implications.