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Ensuite, nous prenons Berlin: lorsque l’Est ne faisait qu’une bouchée de l’Ouest
La cartographie prétend représenter la réalité, de sorte que le lecteur d’une carte peut naviguer dans le monde, s’y repérer. Mais les cartes n’existent que parce que leurs auteurs manipulent la réalité, ne serait-ce qu’en sélectionnant ce qu’il s’agit de figurer sur elles. Les cartes contiennent toujours une part de vérité, mais jamais rien que la vérité.
La benne aux vieux noms
Parce que la poire, ou l’île, est une surface nettement délimitée, elle se reconstruit sur elle-même. La zone «reflets» (à cause de la tour Saint-Gobain, qui joue des siens) devient la vitrine la plus futuriste, au détriment même des grands élancements des tours-pouvoir (Total, Areva, EDF). Alors certains secteurs, qui furent dépositaires de ce futurisme une décennie, s’abandonnent et gardent la vieille signalétique grise. La signalétique grise divise la poire en huit, avec des numéros.
Le lendemain de la veille urbaine #14: la guerre
Partout, le paradigme d’une géopolitique de la séparation et de l’exclusion se reproduit, quelle qu’en soit l’échelle, du quartier à la planète. La mondialisation n’engendre-t-elle pas une «rente différentielle» qui se tire de l’inégale situation des lieux dans le monde?
Shanghai et le dispositif du Lotus Bleu
Le « Lotus Bleu » est composé entre 1934 et 1935 par Hergé et Tchang Tchong-jen. La Shanghai des années trente, des concessions et de l’occupation japonaise y est le théâtre principal des aventures de Tintin. Shanghai est encore à l’époque d’Hergé une ville cosmopolite, la perle de l’Orient, le Paris de l’Asie du sud-est. Mais Hergé ne retient rien du cosmopolitisme de Shanghai…