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Moi préfète, je ne dirai rien de la composition de l’agent bleu et l’agent orange déversés dans les campagnes des colonisés qui voulaient s’émanciper. Rien sur l’Algérie française comme réserve d’ouvriers. Je ne vous parlerai d’aucun colonisé, ni ceux d’Asie, ni ceux d’Afrique.

Comment donner à voir des pollutions invisibles ? Comment les mesurer, comprendre leur nature, leur dangerosité ? Le collectif Urbain, trop urbain participe à une soirée spéciale, le vendredi 28 avril, consacrée aux manières artistiques et/ou scientifiques de nous rendre sensibles ces zones critiques où le déchet devient paysage.

Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, notamment aux États Unis, des artistes ont entrepris de faire œuvre en explorant, avec les outils qu’ils avaient à disposition – essentiellement la voiture et la photographie –, la banalité des bordures de ville et des paysages altérés par l’industrie. Le Choc pétrolier allait à son tour changer la donne et inciter au développement d’une esthétique « environnementale ». Prenant appui sur cette histoire ainsi que sur les œuvres proposées dans le cadre du projet “Port-de-Bouc, Une épopée collective”, cette conférence illustrée porte sur les enjeux de la représentation contemporaine du territoire et des récits inventés aux marges de l’urbain.

Vol d’observation du côté de St James et de Baton Rouge, au-dessus des zones résidentielles et des infrastructures industrielles qui ont été les plus touchées par les récentes inondations du sud de la Louisiane, à l’est du fleuve Mississippi.

J’ai beaucoup vu d’images sur les boues rouges de Vitrolles ou de Gardanne, certaines très belles. Aucune ne montrait cependant le travail des hommes.

Cicatrices mal cousues, dernière frontière, Nola ville sorcière, qui connait les coupures, le tranchant et son envers, entre ceux qui restent et ceux qu’elle laisse, les squelettes derrière les murs…

Il y a trois ans, le 3 août 2012, un effondrement de terrain a « siphonné » un bayou de Louisiane et mis en danger 300 habitants, la plupart ayant été contraints de déménager. Il resterait aujourd’hui quinze personnes seulement dans ce coin d’Assumption Parish, près de Napoleonville.

Tu as mangé les noirs et tu vas noyer les blancs et la marée noire qui reflue en toi c’est la fin Nola c’est la fin de toi des noirs des blancs des texans des blues et des bayous des cajuns du jazz et de Mojo de Mojo René dans Crescent City

Hasard de l’histoire ou prédestination que construit à rebours la mythologie urbaine, les halles d’aviation bâties par Latécoère initient la grande épopée de l’aéronautique toulousaine. Un aéroplane non moins mythique devait marquer cette époque de fondation, le Breguet 14. Retour sur cette histoire…

Dans «Metropolis», les corps s’exténuent au travail, dans «La Menzogna», les corps sortis de la ville quittent leurs costumes «de ville» pour s’enfermer dans des combinaisons d’usine où certains seront broyés, brûlés, électrocutés. Ça, c’est pour le monde d’en bas, celui du travail; et le monde d’en haut? Des corps corsetés, encuirés… ou nus, mais pour se vendre. Mensonge d’en bas: gagner sa vie en perdant son temps, ses forces, sa vie. Mensonge d’en haut: le sexe se vend bien, spectacle et spasme sans amour.