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Du crassier d’abord, on ne sait pas de quoi il s’agit, c’est illisible et inhabitable , comme si nous étions tenus à la « mauvaise distance » d’une expression métamorphique, et c’est aussi souvent invisible, comme nombre de pollutions industrielles.

Organisé par l’Institut d’études transtextuelles et transculturelles (IETT) et l’Université Jean-Moulin, ce colloque international se tient les 22 et 23 mars 2018 à Lyon. Augustin Berque et John Baird Callicot y sont conférenciers invités.
In Wildness is the preservation of the World

Réalisé dans le contexte de la commémoration des dix ans de l’ouragan Katrina, cet essai vidéo décrit l’effondrement sûr et silencieux du sol sous les pas d’une bacchanale protestataire.

L’exposition-recherche présentée au MuCEM de mars à août 2017, intitulée « Vies d’ordures » traite de l’économie des déchets en Méditerranée. Elle raconte nos modes d’échanges avec les déchets, ce qui circule de nous à eux, l’énergie qu’ils nous font dépenser et celle qu’ils nous font gagner, les spéculations dont ils font l’objet, les pertes irrémédiables qu’ils génèrent, et nous avec.

Dans cette intervention fondée sur l’actualité artistique du collectif « Urbain, trop urbain”, Matthieu Duperrex esquisse certains des enjeux de la représentation contemporaine du territoire à l’intérieur du « nouveau régime sensible » de l’anthropocène.

Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, notamment aux États Unis, des artistes ont entrepris de faire œuvre en explorant, avec les outils qu’ils avaient à disposition – essentiellement la voiture et la photographie –, la banalité des bordures de ville et des paysages altérés par l’industrie. Le Choc pétrolier allait à son tour changer la donne et inciter au développement d’une esthétique « environnementale ». Prenant appui sur cette histoire ainsi que sur les œuvres proposées dans le cadre du projet “Port-de-Bouc, Une épopée collective”, cette conférence illustrée porte sur les enjeux de la représentation contemporaine du territoire et des récits inventés aux marges de l’urbain.

L’exposition collective « Reset Modernity ! », dont le commissariat était assuré par Bruno Latour, Martin Guinard-Terrin, Christophe Leclercq et Donato Ricci, présentée au ZKM (Centre d’art et de technologies des médias) de Karlsruhe, en Allemagne, s’est tenue du 16 avril au 21 août 2016.

Cette exposition met en jeu des regards d’habitants sur leur ville, des travaux de recherche et de création in-situ d’artistes d’horizons pluridisciplinaires et des études scientifiques de l’impact des industries sur le vivant du territoire.

Mississippi Riverbook est un projet numérique. Nous allons dérouler sur le web un grand paysage. Nous voulons retrouver la magie des panoramas mobiles du début du dix-neuvième siècle. Première étape ici décrite : le rouleau de peinture.

Boulez vient de mourir. Devant ce paysage de Fos-sur-Mer, j’imagine les lignes en promenade qu’enseignait Klee aux étudiants du Bauhaus trouver leur chemin dans le quadrillage connecté des lignes qui ont des délais à respecter.